Floches
Classification
- Sous-Embranchement Vertebrata
- Classe Mammalia
- Ordre Rodentia
- Famille Myoxidae
Caractéristiques
- Taille 15 cm
- Poids 60 à 140 g
- Longévité 3 à 4 ans
- Portée 2 à 7 petits
- Gestation 3 semaines
- Protection Espèce non-protégée
Eliomys quercinus, appelé Lérot, Lérot commun, Loir lérot[1], Loir des greniers[2] ou Rat-bayard, est un rongeur nocturne de la famille des Myoxidae proche des loirs.
Si certaines populations sont encore localement relativement bien conservées (zones de prés ou bocages souvent), il est en forte régression sur une grande partie de son aire naturelle de répartition, au point même d'être considéré comme menacé de disparition sur la liste rouge des espèces menacées de l'UICN.
Le lérot est un petit mammifère d'une quinzaine de centimètres sans la queue et d'environ 60 à 140 grammes. Le noir autour des yeux (lui donnant un aspect de bandit masqué), le contraste entre le pelage ventral blanc et dorsal gris brun, la longue queue bicolore à extrémité élargie permettent de le reconnaître aisément. Il fait partie d'un groupe de rongeurs anciens (les myoxidae) et possède à la fois des incisives pour ronger et des dents pointues de carnassier.
C'est un animal à la fois terrestre et arboricole aux m?urs nocturnes qui dort le jour dans un nid caché dans un trou d'arbre, un ancien nid d'oiseau (voire un nichoir) ou bâtiment humain et descend au sol pour se nourrir. Comme les autres myoxidae (loirs, muscardins) européens il hiberne et entre en complète léthargie pendant l'hiver (dérangé par erreur il ne se réveille pas pour autant).
C'est une espèce en forte régression pour des raisons encore mal comprises.
Les pesticides et la dégradation générale de ses habitats (bocages, prés, prairies, arbres creux ou morts, granges et greniers pour l'hibernation) semblent pouvoir expliquer une partie de son recul.
La dégradation de l'environnement nocturne par le phénomène dit de pollution lumineuse est potentiellement en cause, mais l'interaction entre éclairage artificiel et lérot n'a pas fait l'objet d'études particulières. Malgré cela on trouve encore en France dans le commerce des poisons spécifiques pour éliminer ces animaux
Dernière révision par Buche le 24 février 2011 (Historique)