Floches
Classification
- Sous-Embranchement Vertébrés
- Classe Mammifères
- Ordre Passériformes
- Famille Acrocéphalidés
Caractéristiques
- Taille 14 cm
- Poids 10 à 12 g
- Longévité
- Portée
- Gestation
- Protection Inconnu
En dépit de sa dépendance d'un climat chaud et sec, l'hypolaïs pâle a besoin d'arbres et de buissons épais qu'elle ne quitte guère. Elle semble marquer une certaine préférence pour les essences à longues feuilles étroites : les oliviers, les saules, les eucalyptus mais également les pins. En fait, elle tolère des boisements d'aspects divers et on la rencontre au bord des cours d'eau dans les broussailles et les bosquets de saules, ces derniers paraissant particulièrement prisés. On l'aperçoit aussi dans les jardins en terrain sec, les parcs avec de grands arbres, souvent à proximité des habitations, ainsi que dans les vergers et les pinèdes. On la trouve volontiers à l'étage supérieur des arbres.
L'hypolaïs pâle a une répartition plutôt méditerranéenne, bien que son aire se développe également en Afrique et en Asie jusqu'au Turkestan.
L'hypolaïs pâle vit généralement en solitaire ou en couples. Elle n'est pas particulièrement timide et il n'est pas rare de l'apercevoir à découvert dans les broussailles et dans les arbres. A la fin de la saison de reproduction, elle se fait toutefois plus furtive et plus discrète. Les mâles chantent habituellement à partir de perchoirs exposés à la cime des buissons. Le vol de parade commence par une ascension verticale accompagnée de chants, puis après un changement de direction, l'oiseau entreprend une descente en diagonale vers un perchoir différent de celui de départ. Au cours de cette descente, il garde les ailes ouvertes et il chante continuellement. Son vol est assuré, mais paraît lourd et maladroit, avec de nombreux battements d'ailes comme celui de la rousserolle effarvatte. Il n'a pas la fluidité de celui des hypolaïs à longues ailes. Lorsqu'elle recherche sa nourriture, l'hypolaïs pâle réalise des mouvements volontaires et agressifs, étirant la tête et le cou vers le haut, en avant et sur les côtés, inclinant le corps en entier et effectuant de brusques mouvements délibérés vers l'avant lorsqu'elle consomme des baies.
Entre mi-août et mi-septembre, les hypolaïs pâles partent vers l'Afrique. Les populations d'Espagne (race opaca) hivernent dans les savanes de Haute-Guinée, du Niger et du Sénégal. Celles des balkans (race elaeica) s'installent dans les steppes à acacias du nord-est africain jusqu'au Kenya. Les unes et les autres sont de retour en Europe dans les derniers jours d'avril et surtout au début du mois de mai.
La construction du nid commence peu après le retour de migration et la ponte a lieu dès le milieu du mois de mai ou le début de juin. Le nid, de petite taille, est formé de matériaux fins (ramilles de tamaris, aiguilles de pins). L'intérieur est garni d'un abondant duvet végétal blanchâtre et parfois de plumes et de crins. Il est placé à une hauteur qui varie de 0,50 mètre à 10 mètres dans un arbre. La ponte comprend généralement 3 ou 4 oeufs, rarement 5. Ils ont un fond blanc grisâtre, tacheté de brun-rouge et de noir avec quelques petits filaments. L'incubation, assurée par la femelle, dure 11 à 13 jours. Le séjour des petits au nid varie de 13 à 15 jours. Nus à la naissance, ils présentent une cavité buccale jaune pâle avec deux points noirs sur la langue.
L'hypolaïs pâle se nourrit principalement d'insectes mais elle consomme également des fruits à la fin de l'été. Elle recherche sa nourriture sans relâche dans le feuillage, généralement dans l'étage supérieur de l'arbre. Elle capture ses proies lorsqu'elle est perchée ou en vol. Il lui arrive aussi de les attraper à terre.
Dernière révision par Muntjac7 le 25 juillet 2017 (Historique)