Floches
Classification
- Sous-Embranchement Chordata
- Classe Mammalia
- Ordre Carnivora
- Famille Canidae
Caractéristiques
- Taille 75cm à 1m
- Poids 15 à 21kg
- Longévité 15 ans
- Portée 4 à 6
- Gestation 60 à 63 jours
- Protection Espèce Protégée
Le dhole diffère de la plupart des canidés par la réduction du nombre de molaires de chaque coté de la mâchoire inférieure, et par un museau à conformation épaisse. Ces deux caractéristiques sont parfaitement adaptées au régime alimentaire complètement carné de l'animal.
Le dhole est un excellent coureur. Les pattes avant sont garnies de quatre griffes solides, non rétractiles. Ayant perdu une molaire de chaque côté de la mâchoire inférieure, la longueur des mâchoires est courte, ce qui accroît la puissance de la morsure.
Le dhole peut se rencontrer en Asie du sud-est tout comme en Malaisie, sur l'île de Java, l'île de Sumatra, au nord de la Corée, en Birmanie, en Chine et à l'est de la Russie. Le dhole vit principalement dans les zones forestières, mais on peut quelques fois les rencontrer dans les steppes ou encore en montagne.
Les plus grandes populations se trouveraient en Inde centrale et du sud. Devant le manque d'information actualisé sur ce mystérieux canidé, l'IUCN (Union internationale pour la conservation de la nature) a décidé de lancer un programme d'enquête pour connaître la distribution exacte ainsi que l'état général de l'espèce.
Le dhole est un canidé principalement carnivore. Il peut avaler jusqu'à 4 kg de viande en 1 heure. C'est un chasseur redoutable et rusé. Les meutes n'hésitent pas à s'attaquer à plus gros qu'eux. Les buffles et les cerfs axis sont leurs proies habituelles. En montagne, le dhole se délecte également des bouquetins.
À ses heures, le dhole peut être également un charognard. Ce prédateur redoutable n'hésite pas, lorsqu'il est en groupe, à faire face devant un tigre, un ours ou un léopard qui rechignerait à lui laisser son butin.
Le dhole se contente parfois de fruits ou de baies ainsi que de poissons quand la disette se fait sentir et que les grosses proies viennent à manquer.
La première technique de chasse du dhole consiste à ratisser le terrain. La meute progresse en ligne frontale jusqu'à ce qu'une proie soit repérée.
Si la proie est petite un seul dhole suffira pour la mettre à mort. Par contre s'il s'agit d'un animal plus imposant, la meute entière est mise à contribution. La victime est attaquée sur tous les côtés. Mordue sans relâche à la croupe et aux flancs, elle finit par mourir d'hémorragie.
Contrairement aux loups, les dholes ne mordent pas à la gorge. Ils s'en prennent aux viscères, cisaillant les flancs de l'animal et répandant les intestins à terre.
La violence de la mise à mort a valu au dhole une réputation de chiens tueurs et cruels. Cependant, il faut savoir que la proie éviscérée meurt dans les minutes qui suivent l'assaut.
En montagne, le dhole fait preuve de ruse. Il peut acculer un bouquetin au bord d'un précipice et attendre que l'animal y tombe sous l'effet de la panique.
La seconde technique de chasse du dhole est plus subtile, car elle consiste à diviser la meute en deux groupes. Le premier lève le gibier et rabat la proie vers le second groupe. Ce dernier est posté à l'orée de la forêt et se charge de couper la retraite à l'animal affolé. Chaque groupe communique avec l'autre en émettant de courts sifflements.
La saison de l'accouplement du dhole se déroule généralement de novembre à avril. Dans une meute, seule la femelle dominante a le droit de se reproduire.
Après une période de gestation de 63 jours, la femelle met au monde une portée de 1 à 12 petits. Tous les membres du groupe participent à l'éducation des nouveau-nés jusqu'à leur maturité vers l'âge d'un an.
Le dhole est un animal hautement sociable et coopératif. Les groupes qu'il forme sont composés d'une dizaine d'individus en moyenne, mais on a déjà pu observer des meutes de plus de 30 individus.
Les meutes sont de mœurs territoriales et leur volume est régulé par des facteurs sociaux affectant la reproduction, c'est-à-dire qu'une seule femelle du groupe se reproduit. L'émigration ou la mort des adultes ou même des jeunes sont également des facteurs de reproduction.
Le dhole chasse presque toujours en groupe, préférentiellement des proies de taille moyenne comme le cerf axis. Il s'attaque parfois à des proies de plus grandes tailles. L'attitude groupée lui permet d'écarter de son chemin un tigre, et comme ce dernier, le dhole est très à l'aise dans l'eau dans laquelle il précipite parfois ses victimes.
Si le dhole est considéré comme un chien sauvage, il a pourtant la particularité de ne pas aboyer.
Les sons émis par le dhole incluent le geignement, le grognement, le glapissement, le sifflement et le couinement chez les petits. Le sifflement est un son de contact souvent utilisé pour le rassemblement de la meute, après l'échec d'une poursuite.
Les cris du dhole sont principalement le geignement, le glapissement, le sifflement et le couinement. On dit qu'il geigne, glapit, siffle et couine.
Dernière révision par Possum24 le 23 février 2016 (Historique)