Floches
Classification
- Sous-Embranchement Amphibien
- Classe Amphibia
- Ordre Anura
- Famille Dendrobatidae
Caractéristiques
- Taille 20 a 60 mm
- Poids 10g
- Longévité 5 a 7 ans
- Portée 30 oeufs
- Gestation 2 ou 3 jours
- Protection Espèce Protégée
Les Dendrobates mesurent en moyenne 40 mm soit de 20 à 60 mm, ces espèces sont très colorés, au contraire d'un camouflage, c'est un signal permettant d'être identifié par les prédateurs, qui connaissent leur goût affreux ou leur dangerosité et les évitent.
Les Anglo-Saxons regroupent les espèces de ces différents genres sous le nom de "poison frogs", ou "poison dart frogs". Ce nom populaire vient de la batrachotoxine, un alcaloïde qui, chez certaines espèces, est très dangereux, voire mortel, que ces petites grenouilles sécrètent sur leur peau ; certaines tribus indiennes l'utiliseraient pour enduire de poison la pointe de leurs fléchettes (dart).
En pratique, seules trois espèces d'un genre voisin Phyllobates, dont Phyllobates terribilis, sont réellement dangereuses. Les autres espèces provoquent simplement des réactions d'irritation, surtout si le poison qu'elles sécrètent entre en contact avec les muqueuses. Les Dendrobates ne méritent donc pas vraiment ce surnom de « poison dart frogs ».
Quant aux animaux du commerce, même les Phyllobates, ils ne sont normalement pas dangereux. En effet, en captivité, ces grenouilles perdent l'essentiel de leur toxicité. C'est encore plus vrai pour les animaux nés en captivité. La théorie ancienne et dominante (mais longtemps pas vraiment prouvée) voulait que leur poison soit d'origine exogène, c’est-à-dire produit hors de leur corps. Il viendrait d'insectes eux-mêmes toxiques, dont ils se nourrissent. Personne ne faisant encore l'élevage de tels insectes pour nourrir ses pensionnaires, ceux-ci perdent donc assez vite leur toxicité. Début 2004, des travaux ont été publiés indiquant que la réalité est un petit peu plus complexe : les Dendrobates (comme les autres Dendrobatidae) ont effectivement besoin de se procurer les alcaloïdes de base pour leur poison dans les insectes qu'elles chassent. Mais elles n'utilisent pas tous les alcaloïdes ainsi collectés tels quels. Une équipe de chercheurs américains, menée par John Cover, de l'aquarium national de Baltimore au Maryland aux États-Unis, a réussi à montrer chez des Dendrobates la présence d'une hydroxylase capable de transformer un alcaloïde donné en un composé cinq fois plus dangereux[2].
Dernière révision par sacig le 4 août 2016 (Historique)